• Cuisine
  • Agritech
  • Les marchés
  • Agenda
  • Nous suivre sur Whatsapp
image
  • Accueil
  • Agriculture
  • Agroalimentaire
  • Pêche & Élevage
  • Environnement & Sciences
  • Agriexploration
  • Vie rurale
  • Technique
  • TV

Cameroun : «mon voyage en Egypte m’a permis de me frotter aux agriculteurs du Nil»

Cameroun : «mon voyage en Egypte m’a permis de me frotter aux agriculteurs du Nil»
  • 20-Aug-2021 12:31:00

Après des années d’aventure sans succès au Caire, jacques Blaise Taffopa est retourné au Cameroun où il s’est investi dans la culture de légumes et fruits : poivrons, concombres, tomates, pastèques.

 

D’où vous es venu l’idée de vous lancer dans la culture  maraichère ?

Pendant mon aventure en Egypte, j’ai eu la possibilité de rencontrer des agriculteurs égyptiens. Ces derniers m’ont appris un peu de leur expérience.  Ils m’ont vraiment émerveillé car, à partir de leur unique cours d’eau qu’est le Nil et qui alimente toute l’Egypte, la production est abondante au point où ils exportent des produits dans le monde entier.

Dans la ville de Melong, beaucoup font dans la culture de rente…

Dans la vie on ne travaille  pas par mimétisme mais par amour et parce qu’on veut atteindre un objectif. Alors, après avoir constaté que le cacao prenait du temps à produire, j’ai pensé faire une activité qui allait être rapidement rentable.Voilà pourquoi je me suis lancé  dans la culture maraichère.

Il est bien vrai qu’elle a beaucoup d’exigences pendant sa poussée. Il faut de temps en temps arroser les plantes, les traiter contre des petits insectes. Il faut surtout que le champ soit situé près d’un cours d’eau. Pour le moment, je suis la seule personne à cultiver les concombres et du poivron. J’ai pris la peine d’observer sur les différents marchés de ma localité. Il n’y avait pas ces plantes que je cultive. D’autres planteurs par contre, font dans la culture du piment.

Comment avez- vous appris la culture maraichère ?

 En fait, je le dois à ma tendre épouse. Elle est issue d’une famille qui pratique l’agriculture. Dès son enfance, elle a été initiée par ses parents à la culture maraichère. Elle a d’ailleurs une très bonne maitrise de la terre. J’ai aussi appris à travers des séminaires de formations organisés par le ministère de l’agriculture et j’ai été formé par certains semenciers vivant dans la région de l’ouest.

Comment faites-vous pour avoir de la récolte permanente dans votre champ ?

Je dispose de tous les atouts pour avoir une bonne récolte. Mon champ est situé près d’un cours d’eau qui ne tarit presque pas. Ce qui m’a permis de faire dans la culture de contre-saison. Cela demande un arrosage permanent. J’utilise aussi de la fiente de poule comme engrais naturel.  Il faut aussi donner de son temps, voilà pourquoi je passe la grande partie de mes journées au champ. Je suis très proche de mes plantes.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans votre métier ?

Les difficultés s’imposent surtout pendant les récoltes et la phase de production. Il faut avoir la main d’œuvre pour les récoltes. Chose pas facile. Il me faut un engin pour transporter les produits du site de production au point de vente. Pendant la culture j’ai toujours un retard d’exécution de fin de travaux par manque d’engin comme par exemple un tracteur ou un motoculteur. Je n’ai pas un bon dispositif d’arrosage. Les produits phytosanitaires coûtent aussi chers. Je suis obligé de travailler uniquement avec mon épouse, car nous n’avons pas de moyens pour recruter le personnel.

Des années d’aventure au Caire à la quête d’une vie meilleure. L’agriculture au Cameroun…

 Il est bien vrai que j’ai fait dans le management pendant longtemps avant de me lancer dans l’agriculture. Cela me permet aujourd’hui de mieux organiser mon travail. Je ne regrette pas de m’être lancé dans l’agriculture, car j’ai réalisé que c’est grâce au travail de la terre que le monde entier vit. Je parviens à prendre soin de ma petite famille. C’est déjà ça l’essentiel et je m’y plais.

 Propos recueillis par Amélie Dita

 

  • ARTICLES POPULAIRES
articles/June2021/58zcB76OGGrer1Ut9vQE.jpg
Technique

Réussir l’élevage des poulets de chair: la ration...

articles/April2021/QdMJfpZVJiuEBK5gm0Bk.jpg
Pêche & Élevage

« J’ai construit ma maison grâce à l’élevage des p...

articles/June2021/NDHfpQeHQeFMi5FSDbv4.jpg
Agroalimentaire

La farine à base de sang de bœufs pour nourrir des...

articles/June2021/R94TfFCl4FOC5uK3Jxq0.jpg
Technique

Conseils pratiques pour la mise en place d’une cac...

articles/April2021/JZy6pJmZLOQ1VlXD7a1x.jpg
Agroalimentaire

Au Cameroun, du pain à base de farine de plantain...

Nous suivre sur les reseaux

Facebook Twitter Youtube

Menu principal

  • Accueil
  • Emission
  • Découverte
  • Nos marchés
  • Galerie Photos
  • Agenda
  • Santé
  • Nous suivre sur Whatsapp

Nos Catégories

  • Accueil
  • Culture
  • Pêche
  • Elevage
  • Environnement
  • Enquêtes
  • Agritech
  • Transformation
  • Agri Check
  • Technique
  • TV
  • Equipe de redaction
  • Contributeurs

© Copyright 2021, All Rights Reserved powered by Agripreneurs d’Afrique